La prostate est la plus grande glande exocrine du système génito-urinaire masculin. Il est situé sous la vessie et devant le rectum. Il entoure l’urètre, qui draine l’urine de la vessie.La prostate se divise en 2 parties : une partie centrale autour de l’urètre et partie périphérique

Cette glande est constituée d’un ensemble de modules appelés des lobules. ils sont constitués par des tissus musculaires lisses, des vaisseaux sanguins, des terminaisons nerveuses et des glandes qui sécrètent le liquide prostatique et le sperme.La prostate contient les canaux éjaculateurs. La partie prostatique de l’urètre est entourée de deux sphincters (anneaux musculaires) à l’entrée et à la sortie.

Les chercheurs ont identifié deux types de cancer de la prostate : les cancers à propagation rapide et ceux à progression lente. Il existe également deux autres catégories : les taux de croissance moyens du cancer de la prostate et le type à progression la plus lente. Le cancer de la prostate se développe généralement dans les cellules sécrétoires, qui sont perturbées et transformées en cellules cancéreuses. La science manque actuellement d’outils pour déterminer avec précision la vitesse de progression du cancer d’un patient cancéreux donné. Il est possible de guérir le cancer de la prostate s’il est diagnostiqué à ses premiers stades de développement. Lorsque la maladie atteint des stades avancés, le traitement peut soulager certains symptômes et augmenter la durée de vie du patient.

Les hommes peuvent sans le savoir être diagnostiqués avec un cancer de la prostate. Plus de 80 % des cancers de la prostate sont découverts fortuitement lors d’un examen de routine. Par conséquent, cette maladie se développe silencieusement et la plupart des hommes peuvent vivre avec jusqu’à leur mort. A ce stade, le pronostic est bon. Les hommes sont en bonne santé et ne présentent aucun symptôme. La maladie peut être dans ses phases initiales; certains patients ne sont pas du tout symptomatiques. Les symptômes du prostatisme comprennent la difficulté à initier la miction, la difficulté à arrêter la miction, la force réduite du flux urinaire et la miction fréquente. Le cancer de la prostate peut provoquer ces symptômes en obstruant l’urètre et en altérant le flux urinaire. La prostate ne cause pas de douleur par elle-même; seuls des symptômes urinaires peuvent survenir. L’hypertrophie de la prostate, ou hyperplasie bénigne de la prostate, est causée par l’âge. Tous les autres symptômes associés aux voies urinaires ne sont pas liés au cancer de la prostate ; ils sont causés par des problèmes avec les voies urinaires. Ceux-ci incluent la difficulté à uriner, à éjaculer et à démarrer le jet.

Le cancer de la prostate est un cancer fréquent chez les hommes âgés, généralement un adénocarcinome provenant de cellules glandulaires. Il est le deuxième cancer le plus fréquent chez les hommes dans le monde, mais son incidence augmente également dans les pays en développement. En France, il est le cancer le plus fréquent avec 50 430 nouveaux cas en 2015. Le taux d’incidence a diminué de 2010 à 2015 en raison du développement des méthodes de dépistage par le test PSA. Le cancer de la prostate est un cancer de bon pronostic avec un taux de survie nette de plus de 90 %, en raison de l’amélioration des traitements et du dépistage précoce.

Le cancer de la prostate est principalement lié à l’âge avec un risque qui augmente avec l’âge. La grande taille des hommes est également associée à un risque accru, probablement liée aux facteurs de croissance et génétiques. Les antécédents familiaux de cancer de la prostate et l’origine ethnique, notamment les hommes afro-américains, sont également des facteurs de risque reconnus. Enfin, l’obésité et l’adiposité abdominale sont associées à un risque accru de cancer de la prostate avancé.

Chirurgie pour l’ablation de la prostate:

Dans le cas de grosses tumeurs, cela implique l’ablation complète de la glande prostatique (prostatectomie), y compris parfois des ganglions lymphatiques qui peuvent avoir envahi.

Effets secondaires: Troubles de l’érection après ablation de la prostate:

Une prostatectomie, ou ablation de la prostate, peut entraîner des incontinences urinaires temporaires, ainsi que des troubles de l’érection. L’incontinence urinaire est généralement temporaire et peut être réduite ou éliminée en quelques semaines ou mois grâce à des techniques de rééducation des sphincters. Les troubles de l’érection peuvent également être temporaires et peuvent être récupérés après quelques mois ou années grâce à des traitements spécifiques. Les nerfs et les vaisseaux sanguins qui contrôlent l’érection sont situés à côté de la prostate et peuvent être endommagés lors de l’ablation. Les urologues ont l’expérience pour aider les patients à retrouver une vie sexuelle satisfaisante après une prostatectomie.

A SAVOIR: Lors d’une prostatectomie, les vésicules séminales sont retirées avec la prostate. En conséquence, les hommes opérés n’éjaculent plus. Ils peuvent éprouver un orgasme, mais pas éjaculer.

Radiothérapie externe et curiethérapie :

Ces techniques reposent sur la délivrance de rayonnements ionisants pour irradier les tissus cancéreux et les détruire. En radiothérapie externe, la source de rayonnement est située à l’extérieur du corps, tandis qu’en curiethérapie, les praticiens implantent la source de rayonnement directement au cœur de la tumeur.

Effets secondaires:

Le rayonnement externe de la prostate peut provoquer des effets secondaires négatifs.L’inflammation urinaire provoque le besoin d’uriner, l’incapacité d’uriner ou une gêne lors de la tentative d’uriner. Inflammation rectale associée à la perception d’envies d’aller à la selle, d’hémorroïdes ou d’une crise de saignement rectal.La diarrhée.

La radiothérapie externe peut provoquer du sang dans les urines et les selles, ainsi qu’un œdème ou du sang dans le sperme par la suite. Environ la moitié à trois quarts des hommes qui subissent une radiothérapie externe éprouvent une forme de dysfonctionnement sexuel. Cela peut être progressif ou même retardé de plusieurs années à plusieurs mois.

Hormonothérapie :

La testostérone, une hormone mâle produite par les testicules, est connue pour favoriser le développement du cancer de la prostate. Certains traitements visent à stopper la production de cette hormone à la source. D’autres thérapies ont pour effet de supprimer ses effets. Tous visent à ralentir la progression tumorale. Cette méthode est appelée « castration chimique ». Une autre alternative rarement utilisée est la « castration chirurgicale », qui consiste à retirer les testicules pour empêcher toute production d’hormones.

Effets secondaires:

Certains des principaux effets secondaires des analogues de la LHRH sont une baisse des niveaux de testostérone entraînant un dysfonctionnement érectile, une diminution du désir sexuel et des bouffées de chaleur. De plus, les troubles de l’humeur tels que la dépression et la fatigue sont fréquents avec le traitement par la LHRH. Si vous ressentez des symptômes de dépression tels que la tristesse ou la perte d’intérêt, signalez-les immédiatement à votre médecin. Bien que le traitement par LHRH puisse aggraver des symptômes tels que des douleurs osseuses ou des problèmes urinaires, cela peut être attendu. Chaque fois que vous envisagez un traitement, consultez un médecin pour discuter des risques et des avantages. Un traitement à long terme est nécessaire pour les patients qui prennent des analogues de la LHRH. C’est parce que le médicament provoque l’ostéoporose, ou l’affaiblissement des os, dans le corps.

Chimiothérapie :

Ces médicaments arrêtent la croissance des cellules cancéreuses et les détruisent. Les médicaments sont principalement utilisés pour traiter le cancer métastatique. Les molécules utilisées étaient le docétaxel et le cabazitaxel.

Effets secondaires:

La chimiothérapie détruit les cellules saines tout en blessant les cellules cancéreuses. Cela peut survenir à tout moment pendant le traitement, y compris après son achèvement, ou des semaines plus tard. Les effets tardifs de la chimiothérapie apparaissent généralement des mois, voire des années après le traitement. Ces effets secondaires varient en gravité et peuvent être traités. certains peuvent même disparaître d’eux-mêmes.

Les effets secondaires courants de la chimiothérapie pour le cancer de la prostate comprennent des changements dans la vision, la perte de cheveux, des plaies dans la bouche, la diarrhée, des vomissements et des douleurs à l’estomac. En effet, différents médicaments de chimiothérapie ont des effets variables sur le corps ; certains ont moins d’effets secondaires tandis que d’autres peuvent causer de graves dommages à long terme.
^{– La diarrhée.
– Un faible nombre de cellules sanguines, appelé anémie aplasique, est causé par une diminution du nombre de cellules dans le sang.
– Fatigue.
– Perte de cheveux et calvitie.
– Un mal de gorge et une bouche douloureuse sont inclus dans les symptômes de cette affection.
– Appétit réduit.}

Le cancer de la prostate se déplace souvent vers les os et les ganglions lymphatiques par les systèmes circulatoire ou lymphatique. Ce phénomène est connu sous le nom de tumeurs cancéreuses voyageant à travers le système, et il est généralement lié aux cellules malignes d’une tumeur.

Lorsqu’un cancer de la prostate est diagnostiqué, des médecins des domaines de la radio-oncologie ou de l’urologie se joignent généralement à l’équipe de soins. Cette équipe comprend le médecin de famille du patient, des infirmières, un technicien en radio-oncologie et des bénévoles. Grâce à ce système de soutien, les patients sont plus susceptibles de recevoir de meilleurs soins et traitements. Lorsque la chimiothérapie est utilisée en association avec la radiothérapie, un oncologue médical se joint souvent à l’équipe de soins.

Les stades du cancer de la prostate ont des taux de survie différents. Les grades du cancer de la prostate jouent également un rôle clé dans la prédiction de la survie.

Le cancer de la prostate est une maladie qui évolue lentement, ce qui facilite son traitement. Pour cette raison, la plupart des patients diagnostiqués avec un cancer de la prostate ont un bon pronostic. De nombreux traitements différents sont disponibles pour le cancer de la prostate ; certains patients ont même bien répondu à ces traitements.

Étant donné que le cancer de la prostate ne répond pas bien à de nombreux traitements, il est difficile de le traiter s’il est avancé, récurrent ou indépendant des androgènes. De plus, répondre à l’hormonothérapie n’aide pas à traiter cette forme de la maladie.

La survie au cancer de la prostate est mesurée par les stades de la maladie. La survie à 5 ans par stade indique la probabilité qu’un patient diagnostiqué avec un cancer de la prostate vive au moins 5 ans après le diagnostic. Cette estimation est utilisée pour déterminer les chances de survie des patients qui sont similaires à la personne moyenne en termes d’âge, de sexe et de stade de diagnostic.